Sarah
Sarah ?
On roulait sur la 20, en revenant de Québec. La ville de mes rêves, l’endroit où tout le plus beau m’arriverait. Je possédais la conviction que la petite grande ville en bordure du fleuve était le lieu de tous mes désirs. Son surnom de ville littéraire n'était peut-être que ce qui m’attirait le plus, ce désir refoulé par la peur de décevoir et dire « j’étudie en littérature ». J’avais été naïve trop longtemps…La route était laide, il faisait tempête. Le ciel était gris lundi brumeux, la valse des flocons de janvier était intense, les grands jetés de leurs envolés emportaient mon imaginaire, au rythme de la mélodie dans mes oreilles : to build a home.
Du jour au lendemain, j’espérais troquer la métropole pour notre capitale nationale. En arrivant à la hauteur du Ikea, l’idée de l’odeur des meubles, du carton et des boulettes me sortit de mes hallucinations. C’était mon magasin préféré, juste parce que j’aime le décor et me perdre dans les labyrinthes esthétiquement bien placés. Passagère du véhicule de ma mère, je swipais à gauche en bonne désintéressée de la gent masculine, n’attendant rien de moins qu’un autre humain qui me réduirait en morceaux à recoller pendant trop longtemps. Dans l’encadré de 14 par 7 cm, tu souriais, un peu en coin, un peu gêné d’être pris en photo. Probablement parce que tu perlais dans ton habit aux teintes orangés. J’ai swipé à droite, en me disant que je n’avais rien à perdre, que j’avais déjà eu assez mal pour ne plus jamais avoir mal et que de toute façon, tu ne me ferais pas de mal. J’étais déjà vide, une carcasse à dépouiller et tu en étais l’heureux élu. À mon insu, tu t’étais taillé une place de choix dans ma vie. Tout ça, juste dans l’instant de rouler à côté du Ikea.
Suivre mon père dans sa passion pour le ski, c’était mon passe-temps favoris de ce mois. Au même titre qu’il est devenu celui de regarder tes yeux chocolat pétiller. Tel qu’ils l’ont fait quand je t’ai dit qu’en skiant pas de casque, mon père finirait probablement comme Micheal Schumacher - « tu sais c’est qui ? » -. Sans le savoir, je skiais downhill vers l’infini le plus long de ma vie, un infini que j’imaginais réel. À 300 km/heure nos bolides s’amalgamaient pour compiler les tours de piste, nez à nez, rivalité ou co-équipiers. La route était laide, il faisait tempête à chaque jour pendant 31 jours dans ce premier mois supposément glacial, je ne sentais aucune fraicheur. Aller et revenir entre chez moi et chez toi, était toujours ma course automobile favorite, même sous les gros flocons de février. Digne de notre belle Province, il faisait froid tout le temps, intensément. Cependant à tes côtés, je me serais cru à Abu Dhabi. Tout ça, seulement un mois après les secondes du Ikea. Cet hiver-là a fondu en quelques secondes. Rapidement les grands froids du deuxième mois de l’année sont devenus les grandes chaleurs de mai. Nos cœurs étant au chaud depuis l’hiver, il n’y a pas eu de printemps fleurissant, tout calcinait déjà aux abords de notre circuit désertique. En juin je n’avais jamais eu aussi froid, en juillet je grelotais, 6 mois après avoir passé ce grand labyrinthe bleu.
En septembre, je me suis tannée de t’attendre. Les yeux grands ouverts, je suis partie à la découverte de mon nouveau chez moi littéraire. J’avais finalement fait ce grand saut, ce voyage dont je rêvais tant. Déambuler dans les quartiers, lire les affiches de bord de rue, découvrir les cafés de 3e vague, collectionner les captures de vue des édifices âgés sous différents angles, me pavaner à la plage, pour les quelques beaux jours restants, c’était ça, ma nouvelle vie. Parfois, tu y étais, quand tu sortais de la tienne, bondée de traversée alcoolisée, ne restant plus rien pour nos courses sur circuit. Happée par le mur, j’avais maintenant affaire au hors-piste. Vais-je survivre ou périr dans ce virage digne du circuit d’Imola ?
Tu le sais, j’ai toujours cherché à fondre. À me fondre dans la masse, à me fondre dans le décor. Les gens se sont toujours tenus loin de moi, le poids de leur absence écrasait mes entrailles, brisait mon dos. Le poids de ta présence revivifiait mes artères, débloquait la circulation sanguine de mon cœur. Si j’avais pu, j’aurais branché nos corps, à la même manière que le mien était branché au sachet de soluté. Infusée de toi, mon corps serait fort, pas mal plus qu’en étant infusé de mélange d’eau saline et d’antibiotiques. Vive les horreurs d’octobre. Sans jamais t’en rendre compte, je fondais en chair pour devenir qu’os. Le froid de Québec était venu à bout de moi. De plus en plus, je gelais, grelottais, mes os fracassais sous l’effrois de ton absence. Mon corps était frêle, froid et sans couleur, mais mon cœur battait de son plus fort pour me garder en vie, pour continuer la course. Où est passée la chaleur du désert et de l’asphalte, ou est passé la chaleur de toi? Novembre s’installe sans égal, son froid pétille dans ma chair, trop occupé ailleurs, tu me laisses seule à réchauffer mon moteur.
Sarah ?
Les échos de ta voix résonnent parfois. L’envie que tu sois là se veut grouillante dans mes oreilles, dans mon bas ventre. On est maintenant en décembre. Je donnerais mes organes pour que tu profites avec moi des lumières dans le Petit Champlain, des flocons doux du temps des fêtes, de la féérie de notre ville perchée au-dessus du fleuve. Je suis froide, tu préfères écouler notre temps de course avec les autres. Ton arrêt au stand se veut plus long que prévu, ma patience s’écoule. Dis-moi, l’écurie de mon cœur n’est-elle plus assez performante à tes souhaits ?
On roule aujourd’hui sur la 20, entre Québec et Montréal. Cette fois, je suis assise en arrière. Ton amie, éprise de nausée a demandé à échanger de siège. Je suis maintenant coincée entre des sacs et des valises, claustrophobe à ruminer ma gentillesse. Encore une fois, j’ai hâte d’arriver. C’est peut-être juste la cousine de ton coloc, ta meilleure amie, la femme de tes rêves, la fille que tu as toujours voulue mais que tu n’as jamais su séduire alors tu t’es contenté de me prendre; le retour à la réalité de ce nouveau janvier me heurte à toute vitesse. Je suis pilote de réserve, et non la première en tête à la course du grand prix. Elle, est la cause de ce faux départ. Les enchantements de février s’en viennent et j’aimerais m’imaginer gambader dans les champs Élysées de ton cœur mais je me trouve plutôt dans un champ de blé à foncer dans le vide, perdue, aveuglée par les tiges de tes mensonges. Tu la regardais dans les yeux, avec les tiens pétillants comme tu l’as déjà fait dans les miens. C’est plus fort que moi, je me laisse prendre dans ce carambolage d’idées. Les images et le film de vos corps, unis, mouillés, emboités, rebondissent dans ma tête. Mon corps est pris dans cette chicane. Aveugle et innocente, je me laisse tirailler à gauche et à droite, entre ma raison et mes sentiments. Quand je fais un pas vers l’arrière, tu y es, prêt à me rattraper comme dans les défis d’enfant. Si je fais un pas vers l’avant, tu y es aussi, en étant fier de moi, irrésistible, j’attrape ta main sans hésiter. Je suis coincée, dans tes belles paroles et tes moins belles actions. Mes amis me croiraient le pantin de tes membranes, et pourtant, je suis encore là, heureuse enveloppée dans tes bras parce que ton corps est chaud tout le temps, et que mes extrémités sont froides, tout le temps.
Sarah ?!
Encore les échos de toi. Je me retrouve exactement à la même place qu’il y a un an. On roule sur la 20, on arrive à la hauteur du Ikea, l’idée de l’odeur des meubles pré faits me sort de mon imagination. J’ai pris mon appareil 14 par 7 cm et j’ai écrit. Chronologiquement, j’ai pris mes acquis littéraires de fille qui étudie maintenant en littérature pour tenter de composer quelque chose de beau avec du moins beau, j’ai écrit le rapport de notre course, du cube bleu d’il y a un an au cube bleu d’aujourd’hui. J’ai vomi mon cœur dans l’application note de mon téléphone. Je nous ai romancé, je nous ai réinventé. J’ai fait courir les mots à la façon des pilotes de formule 1. Mon imagination à avouer la victoire de ma première place à cette dite amie, la poétique saignant de mes doigts.
En ce moment, mes extrémités sont gelées. Mon cœur a cessé de pomper.
J’ai envie d’y croire
Autant que je me lasse dans mon cœur dévoué.
Étrange, indécis et urticant
Prends mon corps
Ou le squelette de mon corps
Manipule-le selon tes accords
Pendant qu’il respire encore
Et laisse-le choir.
Quand tu en auras eu assez
Le sien sera à ta portée.
Tu laisseras le mien brisé, reposer à tes pieds.
- Sarah ?
- Paul ?
En détachant mon regard du roulement des arbres qui défilent sur la 20, en relâchant l’acuité visuelle de mes peurs au loin, je réalise que je n’entends pas l’écho de ta voix, mais bien la tienne, vive. Je tombe souvent dans les vapes, cette fois, c’était probablement pour échapper à l’idée de te voir avec elle.
Pourquoi tu m’as trompé ?
Poussière d’or, c’est ainsi que ma famille m’a nommé toute mon enfance. Et toi, tu n’as fait que poussière de moi. Par tes souffles chauds et haletants entre vos échanges bécotés, tu m’as effacé de tes pensées. Par l’instant de l’intégration d’un oz de rhum de trop dans ton système, ta raison m’a oublié.
« and now it's time to leave and turn to dust » - To build a home
On roulait sur la 20, en revenant de Québec. La ville de mes rêves, l’endroit où tout le plus beau m’arriverait. Je possédais la conviction que la petite grande ville en bordure du fleuve était le lieu de tous mes désirs. Son surnom de ville littéraire n'était peut-être que ce qui m’attirait le plus, ce désir refoulé par la peur de décevoir et dire « j’étudie en littérature ». J’avais été naïve trop longtemps…La route était laide, il faisait tempête. Le ciel était gris lundi brumeux, la valse des flocons de janvier était intense, les grands jetés de leurs envolés emportaient mon imaginaire, au rythme de la mélodie dans mes oreilles : to build a home.
Du jour au lendemain, j’espérais troquer la métropole pour notre capitale nationale. En arrivant à la hauteur du Ikea, l’idée de l’odeur des meubles, du carton et des boulettes me sortit de mes hallucinations. C’était mon magasin préféré, juste parce que j’aime le décor et me perdre dans les labyrinthes esthétiquement bien placés. Passagère du véhicule de ma mère, je swipais à gauche en bonne désintéressée de la gent masculine, n’attendant rien de moins qu’un autre humain qui me réduirait en morceaux à recoller pendant trop longtemps. Dans l’encadré de 14 par 7 cm, tu souriais, un peu en coin, un peu gêné d’être pris en photo. Probablement parce que tu perlais dans ton habit aux teintes orangés. J’ai swipé à droite, en me disant que je n’avais rien à perdre, que j’avais déjà eu assez mal pour ne plus jamais avoir mal et que de toute façon, tu ne me ferais pas de mal. J’étais déjà vide, une carcasse à dépouiller et tu en étais l’heureux élu. À mon insu, tu t’étais taillé une place de choix dans ma vie. Tout ça, juste dans l’instant de rouler à côté du Ikea.
Suivre mon père dans sa passion pour le ski, c’était mon passe-temps favoris de ce mois. Au même titre qu’il est devenu celui de regarder tes yeux chocolat pétiller. Tel qu’ils l’ont fait quand je t’ai dit qu’en skiant pas de casque, mon père finirait probablement comme Micheal Schumacher - « tu sais c’est qui ? » -. Sans le savoir, je skiais downhill vers l’infini le plus long de ma vie, un infini que j’imaginais réel. À 300 km/heure nos bolides s’amalgamaient pour compiler les tours de piste, nez à nez, rivalité ou co-équipiers. La route était laide, il faisait tempête à chaque jour pendant 31 jours dans ce premier mois supposément glacial, je ne sentais aucune fraicheur. Aller et revenir entre chez moi et chez toi, était toujours ma course automobile favorite, même sous les gros flocons de février. Digne de notre belle Province, il faisait froid tout le temps, intensément. Cependant à tes côtés, je me serais cru à Abu Dhabi. Tout ça, seulement un mois après les secondes du Ikea. Cet hiver-là a fondu en quelques secondes. Rapidement les grands froids du deuxième mois de l’année sont devenus les grandes chaleurs de mai. Nos cœurs étant au chaud depuis l’hiver, il n’y a pas eu de printemps fleurissant, tout calcinait déjà aux abords de notre circuit désertique. En juin je n’avais jamais eu aussi froid, en juillet je grelotais, 6 mois après avoir passé ce grand labyrinthe bleu.
En septembre, je me suis tannée de t’attendre. Les yeux grands ouverts, je suis partie à la découverte de mon nouveau chez moi littéraire. J’avais finalement fait ce grand saut, ce voyage dont je rêvais tant. Déambuler dans les quartiers, lire les affiches de bord de rue, découvrir les cafés de 3e vague, collectionner les captures de vue des édifices âgés sous différents angles, me pavaner à la plage, pour les quelques beaux jours restants, c’était ça, ma nouvelle vie. Parfois, tu y étais, quand tu sortais de la tienne, bondée de traversée alcoolisée, ne restant plus rien pour nos courses sur circuit. Happée par le mur, j’avais maintenant affaire au hors-piste. Vais-je survivre ou périr dans ce virage digne du circuit d’Imola ?
Tu le sais, j’ai toujours cherché à fondre. À me fondre dans la masse, à me fondre dans le décor. Les gens se sont toujours tenus loin de moi, le poids de leur absence écrasait mes entrailles, brisait mon dos. Le poids de ta présence revivifiait mes artères, débloquait la circulation sanguine de mon cœur. Si j’avais pu, j’aurais branché nos corps, à la même manière que le mien était branché au sachet de soluté. Infusée de toi, mon corps serait fort, pas mal plus qu’en étant infusé de mélange d’eau saline et d’antibiotiques. Vive les horreurs d’octobre. Sans jamais t’en rendre compte, je fondais en chair pour devenir qu’os. Le froid de Québec était venu à bout de moi. De plus en plus, je gelais, grelottais, mes os fracassais sous l’effrois de ton absence. Mon corps était frêle, froid et sans couleur, mais mon cœur battait de son plus fort pour me garder en vie, pour continuer la course. Où est passée la chaleur du désert et de l’asphalte, ou est passé la chaleur de toi? Novembre s’installe sans égal, son froid pétille dans ma chair, trop occupé ailleurs, tu me laisses seule à réchauffer mon moteur.
Sarah ?
Les échos de ta voix résonnent parfois. L’envie que tu sois là se veut grouillante dans mes oreilles, dans mon bas ventre. On est maintenant en décembre. Je donnerais mes organes pour que tu profites avec moi des lumières dans le Petit Champlain, des flocons doux du temps des fêtes, de la féérie de notre ville perchée au-dessus du fleuve. Je suis froide, tu préfères écouler notre temps de course avec les autres. Ton arrêt au stand se veut plus long que prévu, ma patience s’écoule. Dis-moi, l’écurie de mon cœur n’est-elle plus assez performante à tes souhaits ?
On roule aujourd’hui sur la 20, entre Québec et Montréal. Cette fois, je suis assise en arrière. Ton amie, éprise de nausée a demandé à échanger de siège. Je suis maintenant coincée entre des sacs et des valises, claustrophobe à ruminer ma gentillesse. Encore une fois, j’ai hâte d’arriver. C’est peut-être juste la cousine de ton coloc, ta meilleure amie, la femme de tes rêves, la fille que tu as toujours voulue mais que tu n’as jamais su séduire alors tu t’es contenté de me prendre; le retour à la réalité de ce nouveau janvier me heurte à toute vitesse. Je suis pilote de réserve, et non la première en tête à la course du grand prix. Elle, est la cause de ce faux départ. Les enchantements de février s’en viennent et j’aimerais m’imaginer gambader dans les champs Élysées de ton cœur mais je me trouve plutôt dans un champ de blé à foncer dans le vide, perdue, aveuglée par les tiges de tes mensonges. Tu la regardais dans les yeux, avec les tiens pétillants comme tu l’as déjà fait dans les miens. C’est plus fort que moi, je me laisse prendre dans ce carambolage d’idées. Les images et le film de vos corps, unis, mouillés, emboités, rebondissent dans ma tête. Mon corps est pris dans cette chicane. Aveugle et innocente, je me laisse tirailler à gauche et à droite, entre ma raison et mes sentiments. Quand je fais un pas vers l’arrière, tu y es, prêt à me rattraper comme dans les défis d’enfant. Si je fais un pas vers l’avant, tu y es aussi, en étant fier de moi, irrésistible, j’attrape ta main sans hésiter. Je suis coincée, dans tes belles paroles et tes moins belles actions. Mes amis me croiraient le pantin de tes membranes, et pourtant, je suis encore là, heureuse enveloppée dans tes bras parce que ton corps est chaud tout le temps, et que mes extrémités sont froides, tout le temps.
Sarah ?!
Encore les échos de toi. Je me retrouve exactement à la même place qu’il y a un an. On roule sur la 20, on arrive à la hauteur du Ikea, l’idée de l’odeur des meubles pré faits me sort de mon imagination. J’ai pris mon appareil 14 par 7 cm et j’ai écrit. Chronologiquement, j’ai pris mes acquis littéraires de fille qui étudie maintenant en littérature pour tenter de composer quelque chose de beau avec du moins beau, j’ai écrit le rapport de notre course, du cube bleu d’il y a un an au cube bleu d’aujourd’hui. J’ai vomi mon cœur dans l’application note de mon téléphone. Je nous ai romancé, je nous ai réinventé. J’ai fait courir les mots à la façon des pilotes de formule 1. Mon imagination à avouer la victoire de ma première place à cette dite amie, la poétique saignant de mes doigts.
En ce moment, mes extrémités sont gelées. Mon cœur a cessé de pomper.
J’ai envie d’y croire
Autant que je me lasse dans mon cœur dévoué.
Étrange, indécis et urticant
Prends mon corps
Ou le squelette de mon corps
Manipule-le selon tes accords
Pendant qu’il respire encore
Et laisse-le choir.
Quand tu en auras eu assez
Le sien sera à ta portée.
Tu laisseras le mien brisé, reposer à tes pieds.
- Sarah ?
- Paul ?
En détachant mon regard du roulement des arbres qui défilent sur la 20, en relâchant l’acuité visuelle de mes peurs au loin, je réalise que je n’entends pas l’écho de ta voix, mais bien la tienne, vive. Je tombe souvent dans les vapes, cette fois, c’était probablement pour échapper à l’idée de te voir avec elle.
Pourquoi tu m’as trompé ?
Poussière d’or, c’est ainsi que ma famille m’a nommé toute mon enfance. Et toi, tu n’as fait que poussière de moi. Par tes souffles chauds et haletants entre vos échanges bécotés, tu m’as effacé de tes pensées. Par l’instant de l’intégration d’un oz de rhum de trop dans ton système, ta raison m’a oublié.
« and now it's time to leave and turn to dust » - To build a home
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